Règlements de comptes ? [Grand Roi]

Samedi, en fin d'après-midi. Le soleil s'est caché derrière des corps nuageux sombre tandis que je flânais autour du lac. Pressentant la pluie arriver, je me dépêchais de rentrer au château. Je croisais quelques personnes qui me saluèrent doucement, comme si elle avaient peur que je les glace en les regardant, mais j'avais une mauvais impression. Comme si quelqu'un me suivait. Ou pas. Ou comme si je sentais que j'allais avoir un problème dans pas longtemps... Plus probable déjà. M'enfin...

Arrivée à la salle commune, je prononçais le mot de passe avec une moue de dégoût... "Pur et toujours noble"... Des fois, en voyant certains serpentards, on se demande où ils vont chercher les mots de passe. J'en connais qui n'ont l'air ni pur, ni noble. Ils sont même à la limite de la bestialité animale... Limite des porcs quoi...

Enfin. Rendue devant la cheminée pour réchauffer mes doigts qui sont toujours glacés, je plonge mes yeux dans les flammes dansantes. Le brouhaha de mes camarades qui venaient à leur tour de rentrer dans la salle commune m'agaça prodigieusement. Je me tendis et restais obstinément le dos tourné à eux... Tout à coup, une voix s'éleva plus fort que les autres. Et apparemment, elle m'était adressée...

Humilié. Totalement et complètement humilié.

Il était tombé dans le lac, suite à une blague stupide venant de Potter et la Reine des Glaces.

Heureusement, il avait réussi à sortir de l'eau avant tout le monde. Mais le Calamar avait enroulé ses longues tentacules autour de sa cheville et 'avait tiré en ailleurs. Le Serpentard avait pris sa baguette et avait lancé un sort qui avait tranché la " patte " du Calamar.

Quelques jours plus tard, Evan avait réussi à coincer Potter dans un coin sombre et l'avait sérieusement tabassé. Et dans un état d'esprit purement narcissique, il avait déposé le corps inconscient du Gryffondor dans la Grande Salle.

Personne à part le Maraudeur savait que c'était lui.

Enfin, maintenant, il fallait infliger une correction à Isis, la garce. Pourquoi personne ne lui avait lancé un sort, ne l'avait punie ?

Tous des lâches.

Dans la Salle Commune des Serpentard, Evan observait Isis. Sa cascade de cheveux et son dos n'étaient pas quelque de jolie à regarder, mais Evan ne se lassait pas de regarder les éclats scintillants dans sa chevelure sombre.

Il trouvait Isis laide, à vrai dire. Mais elle possédait un certain charme qu'il trouvait irritant vu qu'elle ne compensait pas niveau physique.

Les gens babillaient autour de lui, inintéressants. Et lui, il repassait la scène dans sa tête, inlassablement.

Il décida de se venger, enfin.

Bouillonnant de colère, il se leva brusquement, repoussa quelques filles, et se mit derrière elle. D'une voix forte, il cria :

- Hénet !

Et, alors qu'elle se retournait, il agrippa son poignet. Dans un geste brusque, le brisa.

La scène n'avait duré que quelques secondes mais le cri de douleur de la jeune fille résonna longtemps.

Redevenu lui-même, Evan caressa la joue d'Isis.

- J'espère que ça t'apprendra, petite chose. Ne t'attaque pas au plus fort que toi, sinon, tu n'auras pas que le poignet cassé.

Je me retournais doucement, me doutant de la personne a qui appartenais cette voix aux éclats agressif. Je n'eu même pas le temps de prononcer un mot qu'un craquement sec retentit. Ecarquillant les yeux, j'ouvris la bouche et un cris de douleur franchi la barrière de mes lèvres. Bordel ce que ça faisait mal !!

Une larme, une unique larme, perla au coin de mon oeil. Je ramenais mon poignet vers ma poitrine, me mordant la lèvre inférieur pour ne plus crier. Une fois suffisait. Il n'aurait pas le bonheur de m'avoir par surprise deux fois. Je lui lançais une oeillade meurtrière tandis qu'il passait ses doigts sur ma joue - qui avait blanchi sous la douleur - Et je grinçais :

- Ouais ouais ouais... C'est ça. Et tu penses que tu m'effraies ou que tu m'intimides ?

Non mais qu'il est... Bête ! C'est pas avec ses menaces qu'il va m'effrayer. Hé ho ! Et qu'est-ce qu'ils ont tous à me regarder ainsi ?! Relevant la tête, je fixais le serpentard dans les yeux avant de tourner la tête vers les autres :

- Dégagez vous !

Retournant mon attention vers Rosier, je le fusillais du regard et le repoussais du mieux que je pouvais avec mon bras valide. En plus, cet imbécile, il m'a cassé le poignet droit... Et je suis droitière... Crétin.

Les machoires serrées pour lutter contre l'afflux de la douleur, je pris ma baguette de la main gauche. J'allais essayer de me jeter un sort de guérison, mais de la main gauche, ça allait être dur...

- Et qu'essaies-tu de montrer ainsi ? Ta supériorité ? Pfff...

- Ouais ouais ouais... C'est ça. Et tu penses que tu m'effraies ou que tu m'intimides ?

Pendant un instant, Evan crut entendre sa grand-mère. Il rejeta tout de suite cette hypothèse. Il n'aurait jamais tenté de casser le poignet de sa grand-mère. Il se serait prit beaucoup trop de Doloris pour oser être aussi insolent.

Lui aussi remarqua les nombreux regards fixaient sur eux mais n'eut qu'un rictus de menace en réponse. Quand Isis leur cria de s'en aller et que Evan appuya sa demande d'un signe de tête, les Serpentard s'empressèrent de s'en aller.
il voulait être seul avec la petite Isis.

- Et qu'essaies-tu de montrer ainsi ? Ta supériorité ? Pfff...

Evan ne bougea pas quand elle tenta de le repousser, un sourire ironique aux lèvres.

- Oh non, Isis, je ne cherche pas à prouver une quelconque supériorité sur les autres... Mais sur toi, susurra-t-il.

D'un geste brusque, il arracha des mains à la jeune fille sa baguette. Et dans un aytre geste brusque, il la brisa en deux.

Je vais le... J'ai même pas de mot pour le dire. Il est agaçant. Très agaçant. Je le fusille du regard depuis tout à l'heure. A mon avis, si mes yeux avaient été des armes, il serait mort depuis des lustres... Et je n'aurais pas le poignet cassé.

Je le regardais, un sourire à présent ironique aux lèvres. Et il croyait être supérieur à moi ? Quel abruti. Personne n'est supérieur à moi. Encore moins lui. Un de ces fanatiques de Voldy-chou.. Humpf...

Alors que je parvenais à prononcer le sort informuler pour guérir mon poignet, il me piqua ma baguette. Et, sous mes yeux effarés, il la cassa en deux.

- Heeeyyyy ! T'es malade ?!

Sans prévenir, mon poing gauche parti à la rencontre de son menton. Mais ça ne dt pas lui faire tellement mal vu que je n'étais pas gauchère. Cependant, je pense qu'il en gardera un bleu. Un rictus de haine se dessina sur mes lèvres. Malgré mon poignte cassé, je n'allais pas me laisser faire par une larve de Voldemort, non ?

- Tu sais ce qu'il te faut Rosier ? Une bonne thérapie avec un psy. Personne n'est supérieur à personne. Ce n'est pas parce que l'on sait jeter des mauvais sorts ou que l'on sait faire le mauvais garçon que l'on est supérieur. Ce n'est pas lorsque l'on est aux bottes d'un fou mégalomane que l'on est supérieur aux autres. Même Dumby n'est supérieur à personne. Alors toi... Laisse-moi rire.

Ma voix froide et rauque résonnait dans la salle commune devenue verte. Je continuais de fixer Rosier d'un air meurtrier. Il ne m'impressionnait pas d'un poil. Non. Je peux même dire qu'il me fiat pitié des fois. Les éducations de sang-pur sont stricte et douloureuse le plus souvent. MAis bon. C'pas une raison pour ressembler à ce géniteur qui vous inflige des Doloris et que sais-je d'autre, à cette génitrice hystérique qui vous cire de vous tenir bien en société et qui vous oblige (les filles) à être docile...

- Heeeyyyy ! T'es malade ?!

Alors qu'il allait lancer une réplique meurtrière, le poing de la Serpentard frappa son menton. Il ne bougea pas mais la douleur qu'il ressentit le fit légèrement vaciller. En effet, malgré la faible force d'Isis, il voyait bien qu'elle avait tapé au maximum que lui permettait son bras gauche.

Bien vite cependant, la douleur disparut. Magie, pensa amèrement Evan. Il ne prêta pas grande attention au rictus de haine d'Isis mais à ses paroles vibrantes de mépris et de vérité qui résonnèrent désagréablement dans la pièce vide :

- Tu sais ce qu'il te faut Rosier ? Une bonne thérapie avec un psy. Personne n'est supérieur à personne. Ce n'est pas parce que l'on sait jeter des mauvais sorts ou que l'on sait faire le mauvais garçon que l'on est supérieur. Ce n'est pas lorsque l'on est aux bottes d'un fou mégalomane que l'on est supérieur aux autres. Même Dumby n'est supérieur à personne. Alors toi... Laisse-moi rire.

Bon, il ne savait pas ce que c'était un Psy. Il avait compris l'essentiel. Il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait raison. Qu'elle disait une vérité inumuable depuis des siècles. Qu'elle énonçait un simple fait.

Non ! Elle n'avait pas raison ! Elle ne devait pas avoir raison !

Ce fou mégalomane était supérieur. Ce fou mégalomane s'appelait Voldemort, ce fou était supérieur en cruauté, en pouvoir, en mort. Ce fou était son Maître, qu'il le veuille ou non.

Isis croyait-elle vraiment que Voldemort n'était pas supérieur alors qu'il pouvait la torturer, la tuer, elle et ses amis ? Pouvait-elle seulement envisager qu'ils étaient égaux alors qu'il massacrait des gens par centaines ?

Non, bien sûr que non.

Sa vérité retrouvée, il siffla :

- Tu ne comprends donc rien... Bien sûr qu'il y a des gens supérieurs aux autres ! Comment crois-tu que le Seigneur des Ténèbres est si fort ? Parce que tu crois qu'il est égal à toi ?

Il éclata d'un rire sinistre.

- Et Dumby, comme tu l'appelles ? Tu crois que tu es égal à lui ? Et moi, malgré mes mauvais sorts, mon statut de mauvais garçon et le fait que je sois aux boettes de Voldemort, tu crois que je suis égal à toi ?

Nouveau rire.

- Mais Isis... Je suis mauvais, incapable d'aimer et cruel ! Cela fait de moi quelqu'un de supérieur car je n'ai aucune attache, aucune peur ! Toi... Par le pouvoir de l'Amour ou je ne sais quoi... Tu te trouves supérieur, sans le vouloir ou pas, tu te trouves supérieur, à faire tes leçons, ta morale... Alors qu'il n'en ai rien.

Serrant les mâchoires alors qu'un mouvement involontaire déclenchait une vague de douleur partant de mon poignet - qu'il avait brisé comme une brindille - se propageant jusque dans mes orteils, je lui adressais un regard troublé. C'est que sa réponse est réfléchie. Un peu plus et il me donnerait presque envie de rejoindre le camps de Voldemort. Mais en fait nan. Je ne suis sous les ordres de personne, je suis mon propre chef. Personne n'est le chef de personne. Des personnes peuvent avoir plus d'expérience dans certains domaines, mais pas être supérieur. Sinon, toute l'éducation que m'ont donné mes parents - lorsqu'ils s'intéressaient à mon "inutile" personne - tombait à l'eau. Ils avaient beau approuvé certaines des idées de Face de Serpent, ce n'est pas pour ça qu'ils se mettent sous ses ordres.

- Que tu sois mauvais, incapable d'aimer, cruel etc... ne prouve pas que tu es supérieur ou égal ou inférieur à moi. Certes, tu as plus d'expérience que moi dans ce domaine, mais et alors. Et Voldemort... Il est cruel ? Tant mieux pour lui, c'est pas ça qui fait qu'il est supérieur. Il a le pouvoir de me tuer ? Et alors ? chaque jour d'autres personnes naissent sans arrêt. Chaque seconde, un individu meurt. Un de plus ou un de moins, ce n'est pas une preuve de supériorité. Il fait son numéro de dictateur ? Qu'il le fasse. Un jour ou l'autre, quelqu'un va se dresser en travers de son chemin. Et que va devenir sa prétendue supériorité ? Réduite à néant. Comme tout les autres mages noirs qui ont tenté de dominer le monde, il ne sera plus qu'une histoire qui se raconte. Non, en effet, on est pas tous égaux de la même façon. Mais d'une certaine manière, on l'est. Regarde... Tu es incapable d'aimer, j'en suis capable. Tu es cruel ? Je peux l'être aussi jusqu'à un certain point. Tu ne resterais pas là à discuter sagement si ce que je disais ne te faisait rien. Au fond de toi, tu commence à douter. Parce que c'est ça la vie en ce moment. Une longue succession de doutes.

Je crois que je devais avoir le teint blême après cette tirade. Les mouvements infimes que je fais sans m'en rendre compte agissent comme des milliers de petites aiguilles chauffées au fer blanc. Surtout, rester debout alors que je vacille légèrement, ça n'arrange pas les choses. Mon regard exprime sans que je ne le veuille la douleur qui fait rage. Mais je ne regarde pas Rosier dans les yeux. Cela lui ferait trop plaisir de constater que j'ai mal puisqu'il se dit cruel.

- Que tu sois mauvais, incapable d'aimer, cruel etc... ne prouve pas que tu es supérieur ou égal ou inférieur à moi. Certes, tu as plus d'expérience que moi dans ce domaine, mais et alors. Et Voldemort... Il est cruel ? Tant mieux pour lui, c'est pas ça qui fait qu'il est supérieur. Il a le pouvoir de me tuer ? Et alors ? chaque jour d'autres personnes naissent sans arrêt. Chaque seconde, un individu meurt. Un de plus ou un de moins, ce n'est pas une preuve de supériorité. Il fait son numéro de dictateur ? Qu'il le fasse. Un jour ou l'autre, quelqu'un va se dresser en travers de son chemin. Et que va devenir sa prétendue supériorité ? Réduite à néant. Comme tout les autres mages noirs qui ont tenté de dominer le monde, il ne sera plus qu'une histoire qui se raconte. Non, en effet, on est pas tous égaux de la même façon. Mais d'une certaine manière, on l'est. Regarde... Tu es incapable d'aimer, j'en suis capable. Tu es cruel ? Je peux l'être aussi jusqu'à un certain point. Tu ne resterais pas là à discuter sagement si ce que je disais ne te faisait rien. Au fond de toi, tu commence à douter. Parce que c'est ça la vie en ce moment. Une longue succession de doutes.

Evan ne remarqua pas le teint blême d'Isis, ni l'étincelle de douleur dans ses yeux, ni encore le vacillement léger de son corps.

Tout son esprit était occupé à réfléchir, à évaluer les possibilités, à comprendre le fonctionnement de la logique de la jeune fille et de la sienne. Et puis, seule conclusion au bout de quelques minutes de réflexion, il éclata de rire.

Son ricanement se propagea dans toute la salle et il résonnait encore lorsqu'il parla :

- Tu entends les idioties que tu débites à la minutes ?

Il lui jeta un regard rempli de dégoût. Il passa une main dans ses cheveux, les aplatit et remit quelques mèches correctement sur son front.

- Franchement, c'est bien les paroles d'une stupide fille naïve. " Nous sommes tous égaux, on tuera facilement le Seigneur des Ténèbres, suffit d'attendre que quelqu'un arrive pour régler ce problème... " Tu te demandes piurquoi je te parle, pourquoi je suis là ? Parce que j'ai voulu te donner une bonne leçon et que c'est fait. Ton poignet est cassé, je suis ravi de t'avoir montré de quoi je suis capable. Alors, lorsque t'as commencé à dire tes bêtises, j'ai voulu te rectifier, peut-être moins sauvagement que tout à l'heure. Au sujet de la vie et tout... Bien sûr que j'ai eu des doutes, qui n'en aurait pas ?

Il se pencha alors vers elle, un délicieux sourire aux lèvres. Ses prunelles brillaient d'un éclat sadique et monstrueusement content.

- Mais je m'en fiche complètement qu'Il soit renversé. Je le prends comme Maître par obligation et aussi par choix. Il est un prétexte, un très fort prétexte, pour moi. En effet, quoi de mieux que de le servir pour pouvoir tuer, faire du mal, avoir du pouvoir, en toute impunité ? C'est vrai que s'Il mourait et que je serais dans ses rangs, je pourrais être en mauvaise posture. Heureusement que la société sorcière est indulgente envers les riches et adorables Sang-pur...

Il avait un visage d'ange noir, il pouvait prétendre que sa famille l'avait obligé, qu'il avait été contraint par des sorts... Sous la menace de la peur, qu'il avait fait ce qu'on lui demandait. Evan pourrait facilement s'en sortir, s'échapper des situations comme celle-là... Ses parents avaient donné beaucoup d'argent au Ministère. Le Ministre ne serait pas assez idiot pour condamner son principal bienfaiteur.

- Je me sers de Lui pour assouvir mes besoins de cruauté et pour débarrasser ce monde de Sang Impur, de Moldus.

Serrant les dents de plus belle, je lui lançais un regard que je voulais neutre, mais je crois que la douleur aigüe qui partait de mon poignet et qui se répandait dans tout mon corps devait se voir. De toutes manières, j'en avais rien à faire. J'étirais mes lèvres en un semblant de sourire ironique. Pas assez de force pour le faire entièrement, il fallait que je me concentre pour ne pas défaillir.

- Je sais, mais parler, même pour dire des inepties, t'as quand même retenu, a attiré ton attention. Tu n'es pas aussi mauvais que tu le penses. Oui, bon, tu es cruel, tu sais tuer, et j'en passe. Mais au fond, si tu étais aussi cruel, tu serais déjà envoyer sur le terrain pour tuer des innocents, torturer des pères, violer des filles et leur mère. Au lieu de cela, tu "moisis" dans cette école. Peut-être est-ce pour en apprendre davantage, ce qui voudrait dire que tu n'es pas prêt, peut-être est-ce parce qu'on te l'a ordonné, parce qu'on te met à l'écart. Et là, je pense que tu sais ce que je pense de ce cas là.

Oui, obéir n'est pas franchement mon truc. Alors si en plus, c'est pour^être tenue à l'écart de l'action, je pense que je pèterais sérieusement mon cable. Mais après tout, Rosier était peut-être... lâche ?

- Ou, une autre possibilité, si tu restes là, c'est parce que tu... as peur ? Mouais... C'est plausible. Et tu te vengerais de cette peur sur les autres, en essayant de blesser ceux qui t'entourent... Enfin, je me fiche de la vérité. Je sais juste que tu es compl_tement à côté de la plaque.

J'essayais de me dégager, tant pis pour la douleur de mon poignet, mais je n'étais pas de tailles. Mine de rien, il a une poigne de fer.

- Tu pourrais me lâcher Rosier ? Ou est-ce trop te demander ? Il faut que j'ailles à l'infirmerie tu vois.

Ma voix faiblissait. Je ne voulais pas défaillir, je resterais consciente. Mais... J'avais de plus en plus de mal à ordonner mes idées. Peut-être est-ce pour ça que je dis des conneries ?

- Je sais, mais parler, même pour dire des inepties, t'as quand même retenu, a attiré ton attention. Tu n'es pas aussi mauvais que tu le penses. Oui, bon, tu es cruel, tu sais tuer, et j'en passe. Mais au fond, si tu étais aussi cruel, tu serais déjà envoyer sur le terrain pour tuer des innocents, torturer des pères, violer des filles et leur mère. Au lieu de cela, tu "moisis" dans cette école. Peut-être est-ce pour en apprendre davantage, ce qui voudrait dire que tu n'es pas prêt, peut-être est-ce parce qu'on te l'a ordonné, parce qu'on te met à l'écart. Et là, je pense que tu sais ce que je pense de ce cas là.

Evan leva les yeux au ciel devant tant d'inepties et se contenta d'un rictus moqueur. Il savait que la jeune fille n'avait pas encore terminé de parler et il préférait attendre qu'elle finisse sa tirade avant de répliquer.

- Ou, une autre possibilité, si tu restes là, c'est parce que tu... as peur ? Mouais... C'est plausible. Et tu te vengerais de cette peur sur les autres, en essayant de blesser ceux qui t'entourent... Enfin, je me fiche de la vérité. Je sais juste que tu es complètement à côté de la plaque.

Il sourit doucement. Il allait parler ( voire carrément lui jeter un sort ) mais elle le coupa :

- Tu pourrais me lâcher Rosier ? Ou est-ce trop te demander ? Il faut que j'ailles à l'infirmerie tu vois.

Sa voix faiblit et s'éteignit au dernier mot.

- Je te retiens pas. Tu peux y aller quand tu veux cependant... Laisse-moi au moins m'expliquer. Au nom de tous les futurs Mangemorts qui sont coincés à Poudlard.

Il fit craquer ses jointures.

- Il nous a demandés de rester ici. T'as raison, sur ce coup-là, on obéit à Ses ordres. Mais pas pour les raisons que tu penses. Au fait, juste pour dire. Non, on nous mets pas à l'écart. Non, je n'ai pas peur. Et non, je ne viole pas les filles ni leurs mères. Elles viennent d'elles-memes.

Sourire lubrique.

- On est ici pour L'aider. Ma chère, on recrute, on espionne. Et puis, on apprend. On apprend pleins de nouveaux sorts. On apprend comment les gens normaux vont tenter de les contrer. On apprend beaucoup grace à la superbe et très fournie réserve de livres de Poudlard.

Il souffla dans ses mains et rangea sa baguette.

- Bon, tu peux t'en aller. Ma leçon a été donnée, je me suis brièvement expliqué et voilà. Au revoir.

» Attention...grand SPOILER pour le film ! ^^