Lire dans un coin, loin des moeurs [Angelo ? D'après ce que j'ai compris]

On était le matin et une jeune fille de Poufsouffle crut entendre dans les couloirs forts bruyants du dortoir des filles, une petite de onze ans qui venaient se plaindre qu'une des ses collègues de chambre lui avait pris sa couverture pour la mettre dans le lac. Que c'était pathétique pour elle et tellement enfantin. Mettre un morceau de tissus dans le lac, mais n'importe quoi. Comme s'il n'y avait rien d'autre à faire. Elle put comprendre qu'une jeune fille plus grande, allait régler le problème, une bonne chose de faites car ses pleurs envenimaient les esprits encore mal réveillé dont notre chère Eléna. Ne pouvant point se rendormir, elle préféra prendre l'alternative de poser pied à terre et de se changer, son pyjama simple contre son uniforme jaune, à l'écusson de sa maison.

La voilà dans la grande salle à essayer de lire la gazette du sorcier mais le va-carne n'était pas propice à la lecture des dernières nouvelles qui étaient comment dire, bien sombre et violente. Le Seigneur des Ténèbres, il n'y avait que lui. Comme s'il n'y avait que cet homme acariâtre et psychopathe qui existait en ce monde. Elle n'allait pas non plus faire un commentaire dessus et que le danger était bien réel mais à force de trop en parler, on pouvait être au bord de l'évanouissement. Elle ferma le journal précautionneusement dans son sac en bandoulière et termina un petit-déjeuner simple pour tenir la matinée. Avait-elle cours ? Non, pas pour tout de suite et comme si c'était devenu une habitude, elle sortit de la grande salle bruyante, et trop fréquentée pour déambuler dans les couloirs.

Les couloirs, bien des choses se déroulaient dans ces vastes rectangles débouchant sur des pièces aux formes géométriques diverses. Des ruptures, des pleurs, des rigolades, des complots...toutes sortes de chose que la jeune Eléna préférait ignorer pour ne pas être investit dans quelque chose qu'elle regretterait. Les rumeurs ? Oh beaucoup de chose circulait mais elle s'en fichait totalement. Les Maraudeurs, les maraudeurs, il n'y avait que eux qui existaient dans cette école de magie, c'était incroyable. Pathétique, pathétique mais....Eléna reconnaissait que certains mauvais coups étaient quand même plutôt bien fait et surtout quand il choisissait une bonne personne qu'Eléna n'aimait pas beaucoup. Mais ça n'allait pas plus loin. Elle trouvait ces filles qui adulaient ces quatre personnes comme pathétique. Oh mais elle remarqua dans son esprit que tout lui semblait pathétique aujourd'hui ! De la lecture, oui de la lecture.

La Bibliothèque, oh lieu propice au calme et au silence, personne ne venait la déranger. Il faut dire, qu'elle portait ses cheveux longs et souvent des mèches venaient cacher son visage et ses yeux marquaient qu'elle ne voulait point être déranger ou quoi que ce soit. La solitude rimait avec plénitude. Sociable ? Il fallait vraiment gagner son amitié pour ça. Un livre sur les créatures de la forêt parvint à ses mains blanches comme de la craie et ses yeux, son esprit voyageait sur ces traces noirs, telle des vagues dans une mer blanche. Un coin bien dans l'ombre, tout était parfait jusqu'à .....

Angelo avait fini ses cours tôt aujourd'hui mais c'était son emploi du temps qui le voulait. Ce jour-là, il n'avait cours que deux heures et puis c'était tout. Une heure de sortilèges où le professeur Flitwick leur avait apprit un nouveau maléfice très intéressant, qui permettait de rendre tout ce qui se trouvait à portée, liquide. Et puis une heure de potions, où il avait refait une potion d'antidote commun qui soignait la plupart des maladies moldues.

Soupirant, il sortit de sa classe en se faisant copieusement bousculer dans tous les sens par ses camarades pressés d'aller s'amuser autre part mais loin en tout cas des salles de cours. Lui se demanda ce qu'il pouvait bien faire. On était en plein milieu de la matinée alors c'était hors de question de penser à se trouver un endroit tranquille pour s'entrainer au patronus ou quoi que ce soit d'autre. Alors il essaya la Grande Salle.

Mais dans l'immense espace, des centaines d'élèves n'ayant rien à faire pendant une heure ou deux papotaient, s'amusaient, se lançaient des farces et attrapes... Et tout ce chahut faillit faire vomir Angelo. Bon d'accord c'était un peu exagéré mais disons qu'il ne s'y attendait pas et que l'atmosphère, qu'il aurait adoré partager, ne lui était pas habituelle. Il la préférait calme et détendue... Donc pas ici. Il réfléchit un instant et se dit que le seul endroit calme était sans doute la bibliothèque parce qu'on était obligé de s'y taire sous peine de se faire proprement renvoyer par mademoiselle Pince.

Se frayant un passage malgré tout facile parmi ses camarades, il arriva devant l'arcade de la grande pièce tout en long, remplie d'étagère très hautes et pourtant ne touchant pas le plafond, et de tables de travail en bois sombre et verni. L'air sentait le parchemin et le vieux des livres vénérables, une odeur qu'il adorait par dessus tout. Le silence était apaisant, seulement troublé par le bruit du grattement des plumes sur les vélins. Ah. Il y avait donc tout de même des élèves appliqués dans cette école. Un mince sourire s'étira à cette pensée et il se morigéna et se traitant mentalement de petit vieux.

Car s'il n'avait que seize ans, il avait parfois, voir même souvent une manière de penser décadente et le faisant mentalement ressembler à un papi. Bien entendu, il était des grands-pères très jeunes dans leur tête, hélas le mécanisme fonctionnait à l'envers pour le jeune homme. Mais si son esprit était déjà tout rouillé, son corps restait sexy et jeune. Il était donc la cible de certaines filles qui ne se décourageaient pas à la vue d'un regard calme mais glacial du garçon.

A peine entré, il entendit à sa gauche des gloussements et des chuchotis. Peu habitué à ce que ce genre de débordements pas très discrets lui soient adressés, il tourna machinalement la tête en direction des bruits ce qui eut pour effet de faire redoubler le son. La bibliothécaire siffla et le silence se fit de nouveau. Mais à son grand désarroi, Angelo vit alors le groupe de filles, probablement de première ou seconde année, se rapprocher en lui lançant des œillades énamourées. Déglutissant avec peine, il se glissa entre deux rayons sombres puis dans un recoin remplit par une petite table et deux fauteuils. Il se glissa derrière le fauteuil libre et s'accroupit derrière en priant pour que la pénombre le cache assez malgré la couleur claire de ses cheveux. Et les demoiselles n'étaient pas observatrices et malines pour deux sous et filèrent tout droit en pouffant. Mademoiselle Pince les pria alors de sortir, on avait pas le droit à une deuxième chance avec elle. Les filles enfin sorties et les gloussements disparus, Angelo se redressa en soupirant.

C'est alors seulement qu'il distingua, grâce à sa faible capacité de félin à voir dans l'obscurité, une jeune demoiselle. Il fallait dire que contrairement à lui dont on pouvait voir les cheveux blonds très clairs, elle possédait une longue cascade de cheveux noirs et son uniforme n'arrangeait pas les choses. Elle semblait lire un livre, du moins, avant qu'il ne débarque pour semer ses jeunes fans. Se sentant soudain très bête ainsi planté là à la regarder sans vergogne, il rosit avant de s'incliner un peu et de s'asseoir en silence. Après un long blanc, il murmura de sa voix basse et calme :

« Excuse-moi de t'avoir dérangé. Ces filles... Ça ne m'était jamais arrivé... »

La fin de sa phrase, il l'avait dite les yeux dans le vague, plus pour lui-même que pour la fille, totalement plongé dans ses pensées un peu figées par la stupeur. Il avait encore du mal à croire à ce qui lui était arrivé. Il secoua la tête et fit un petit sourire contrit à la demoiselle. Finalement, il trouvait que les filles calmes étaient bien plus intéressantes que les bécasses qui couraient partout en rigolant. Il demanda alors, encore dans un murmura calme :

« Si je peux me permettre... Comment tu t'appelle...? Que je sache qui j'ai dérangé, même involontairement. »

La lecture est un art qu'Eléna appréciait de toute son âmes même un peu trop dirait les autres. Mais intéressons-nous sur son cas. Pourquoi ? Eléna n'en savait que trop. Peut-être parce-qu'elle avait été habitué dès son plus jeune âge à avoir un livre entre les mains sur des sujets diverses. Les thèmes qui se ressortaient : l'histoire et le voyage. Des thèmes qui lui faisaient rêver. Depuis ses six ans, elle admirait les archéomages. Aventure, découverte et histoire était les trois principes de ce métier fort passionnant mais la jeune poufsouffle avait d'autre intérêt. Celui qui prenait toute sa vie, qui lui donnait de la joie dans ce monde où elle était différente : la musique. Le piano était sa plus grande passion avec le chant. Elle pouvait passer des heures à jouer des compositions des plus grands maitres de la symphonie ou bien même, des notes venant de ses propres mains portant les stigmates de sa pratique qui fut longue et attentionnée.

En pensant à cela, elle vit le visage de sa grand-mère, une virtuose et connu, pianiste moldue qui avait eut son heure de gloire. Elle soupira très légèrement. Elle ne devait pas replonger dans les souvenirs du passé alors que sa vie attendait d'être vécu. Mais comment ? Mystère encore une fois. Pour l'instant, elle avait ses examens de fin d'année et elle ne voulait point les louper et être digne de son frère qui fut l'un des meilleurs élèves de cette école. Le livre devant son visage et ses cheveux longs cachant son regard, elle entendit des filles.

Elles gloussaient à la vue d'un garçon. Pathétique ces filles. Eléna n'osa même pas lever les yeux tellement ça l'exaspérait et préférait ignorer ce bavardage fort inutile et totalement bête. Elle trouvait que l'intérêt qu'une fille pouvait avoir pour un garçon était une perte de temps mais comment l'expliquer ? Eléna n'était tout d'abord pas ce genre de fille et elle n'avait jamais eu de la chance avec l'amour car les garçons ne l'approchaient en raison de son air de ténèbre et de sa solitude. Mais depuis son arrivé, elle n'avait pas d'ami ou du moins une qui était à Serpentard. La seule mais elle s'en contentait. Les filles de son dortoir ont déjà tenter de dégager ses cheveux en arrière et de la mettre en valeur, comme elles disaient mais Eléna en était point d'accord et leur avait fait comprendre à sa manière. Et ses visions ? La divination, un art qui lui était accordée et qui faisait d'elle une expulsée. Elle voyait ce que les autres ne voyaient pas et dire l'avenir, le présent, le passé...Elle en perdait même la tête. La petite fille qui par ses visions avaient permis aux enquêteurs de la retrouver. Peut-être qu'Eléna n'était pas non plus si inutile.

Toujours la tête dans son livre, elle entendit un bruit prêt d'elle et du moins suspect. Son livre s'abaissa et elle eut la surprise de distinguer un jeune homme qui semblait avoir un peu près son âge, ou du moins un an de différence ? Et qui apparemment essayait de s'évaporer de ses filles en furies, prêtes à tout pour attirer l'attention du jeune homme. La Poufsouffle eut un moment où elle essaya d'ignorer celui qui avait prit l'initiative de se poser à côté d'elle mais c'était peine perdue. Elle finit par fermer son livre et dire d'une voix neutre mais calme :

- Je trouves ces filles pathétiques.

Une réplique peut-être plus pour elle-même mais qui était le fond de sa pensée. Jamais elle ne serait comme elle et garderait sa pensée, son esprit pour affirmer ce qu'elle était alors il ne fallait pas essayer de la changer. Le jeune homme lui demanda son nom et elle en fut un peu surprise puisque d'habitude, les gens partaient sans demander leur reste comme on dit. Elle se leva et sortit de la pénombre pour remettre le livre à l'étagère en face avant de se retourner. La lumière, une chose qu'elle côtoyait mais qui lui donnait une impression de mal à l'aise. Elle eut un moment de réflexion avant de répondre :

- En vu de la circonstance, tu n'as point à dire que tu m'as déranger. Après tout, tu n'avais pas le choix comme tu le dis d'ailleurs....... Je suis Eléna Melendil, Poufsouffle et tu es ?

La voilà qui parle avec un inconnu. Un changement mais bon, elle n'avait pas le choix et elle n'était pas non plus une impolie. Elle s'adossa à l'étagère en attendant sa réponse et prit une mèche de cheveux entre ses mains pour la tortiller. D'habitude c'était son pendentif en forme de note de musique mais là, elle avait changé pour une fois.

- Ces filles sont partis, tu peux sortir de la pénombre si tu le souhaites.

[Pardon pour mon retard mais j'ai pas eus le temps de répondre plus tôt et de toute façon, j'avais plus d'ordi pour le faire XD ]

La jeune fille, d'un ton plus que neutre, laissa tomber une observation qui, heureusement, ne tomba pas aux oreilles des intéressées. Sinon elles seraient venues demander des explications à la Poufsouffle et l'auraient retrouvé. Mais il ne pouvait pas lui donner tord. Lui aussi trouvait cela sans intérêt et courir comme ça après un garçon, c'était dégradant. Du moins le pensait-il. Mais après tout, elles faisaient bien ce qu'elles voulaient, du moment que ce n'étaient pas lui courir après.

Elle avait fermé son livre et il put lire sur la couverture que celui-ci parlait des créatures magiques et merveilleuses qui peuplaient le monde dans la plus grande discrétion, pour la plupart du moins, d'autres, comme les géants, pouvaient difficilement être discrets. Enfin, c'était la première loi des magiciens, être invisible pour les moldus. Parfois c'était un lourd secret, enfin lui, n'avait pas trop cette impression étant donné qu'il venait d'une famille de sorciers depuis la première génération... Ce qui, dans le genre, était aussi pesant parfois.

Elle se leva pour aller ranger le livre. Angelo lui, affichait un petit sourire, il l'aimait bien cette demoiselle qu'il connaissait à peine, il avait l'impression qu'il se comportaient et avaient un peu la même manière de penser. Enfin, il vit son visage, il était fin et très pâle, digne de celui d'une poupée de porcelaine, ses yeux étaient bleus, azur, pas très éloignés des siens, vraiment elle était très belle dans son genre ange ténébreux. Il détourna les yeux avant que son examen ne devienne trop long et impoli et mit les mains dans ses poches pour les occuper.

Elle lui expliqua de son même ton neutre qu'il n'avait pas à s'excuser, que ce n'était pas sa faute si ces filles ne poursuivaient. Ça revenait presque à dire qu'il ne faisait pas exprès d'être aussi beau. Secouant la tête, Angelo se morigéna encore une fois, qu'est-ce qui lui prenait de penser de cette manière? Ce n'était pas son genre du tout de s'y croire, l'effet de tant d'admiration des petites nouvelles avaient du lui avoir l'effet d'un coup sur sa tête. Il fallait qu'il atterrisse. Et vite. Elle se présenta. Eléna Mélendil. C'était très joli, élégant et en même temps très... Magique. Elle lui demanda de se présenter en retour et il fit planer un silence tellement long que finalement, elle s'adossa à l'étagère, triturant une mèche de ses longs cheveux d'ébène. Elle lui dit ensuite qu'il pouvait sortir parce que la voie était libre.

Il s'écarta donc du fauteuil, il s'avança doucement, laissant peu à peu la lumière affluer dans les mèches dorées de sa coupe, à illuminer ses yeux bleus devenus clairs du fait de son excellente humeur. Car il était heureux, la monotonie de sa vie à Poudlard était changée de par sa rencontre avec la Poufsouffle. Il passa une main extraite de sa poche dans ses cheveux, geste qui le trahissait : il était un peu mal à l'aise. Ce n'était pas de la faute de la jeune fille, mais il n'avait pas l'habitude de rester aussi longtemps avec quelqu'un, et surtout avec une fille. Il lui dit donc, pour dissiper son malaise :

« Je suis Angelo Iah-Hel. Serdaigle. Je te remercie pour ta discrétion tout à l'heure, j'aurais bien été embêté avec ces... Filles aux trousses. Il me semble que ce n'est pas la première fois que je te croise ici. Tu aime les livres à quel point? »

Il croyait ne pas avoir fait d'erreur en posant cette question, il se souvenait de son visage maintenant qu'il le voyait en pleine lumière, il l'avait déjà croisée, elle avait toujours un livre à la main. Toujours un différent. Il appréciait, qu'on soit autant attiré par cette merveilleuse invention qu'est le livre, c'était déjà un excellent point, mais qu'on soit si souvent à la bibliothèque, en était encore un autre. Il s'approcha du rayonnage, mais l'allée entre le mur et l'étagère était si étroite qu'il passa près, très près d'Eléna. Au passage, il croisa son regard et lui fit un petit sourire. C'était un sourire simple et naturel, vraiment beau.

Il regarda ensuite avec attention le rayonnage. Ils étaient dans la catégorie animaux et créatures magiques. Il y avait aussi, au bout de l'allée la catégorie pour la biologie magique. Dans l'ensemble, c'était la nature magique qui présidait à cet endroit de bibliothèque. Il posa l'index sur la tranche d'un livre qui s'intitulait « Les Détraqueurs, qui sont-ils? ». Fronçant légèrement les sourcils, sa main se crispa dessus et son regard s'obscurcit. Il apprenait le sort du patronus pour une bonne raison : depuis qu'il en avait croisé un, il haïssait ces créatures et s'appliquerait à les combattre du mieux qu'il pouvait. Ses yeux bleus nuits se tournèrent vers la demoiselle et il tenta vainement de lui sourire pour ne pas l'inquiéter ou même pour qu'elle ne se pose pas de questions sur son intégrité mentale...

[ No problem ]

Toujours à triturer sa mèche de cheveux, elle attendit de la part du jeune homme une réponse suite à sa question. Elle se demandait si elle n'avait pas d'ailleurs quelque chose qui n'allait pas tant elle sentait des yeux se poser sur elle. C'était assez déstabilisant et contrairement à ce qu'elle aurait pu penser, l'inconnu en face d'elle, ne la laissait pas entièrement indifférente. Ces filles qui étaient au trousse du jeune homme avait peut-être pas eu tord de s'intéresser à lui, certes, mais bon, à leur age, les choses bêtes sont parfois synonyme d'habitude dans la vie quotidienne.

Un silence s'était installé où la jeune Eléna essaya de discerner la personne devant elle encore cacher dans l'ombre et quand il s'écarta du fauteuil, que la lumière se fit sur son visage, elle remarqua les mèches dorées puis son visage attrayant, il ne fallait pas se vouer la face sur ce sujet. Plutôt grand avec des yeux bleu saphirs, Eléna remarqua que ses cheveux étaient mi-long et que son physique en général était comme attirant ? Un mot fort inconnu pour la jeune femme et d'un coup de * SBAFF * mentale, elle laissa sa mèche, tranquille derrière son oreille. Comme quoi cette rencontre n'allait pas la laisser de marbre comme c'était partit.

Angelo Iah-hel était son nom. C'était très peu répandu mais elle trouvait cela très beau à l'oreille comme un son qu'on allait pas oublier de si tôt. Il la remercia de sa discrétion. Elle se retint de rire surtout que cette manière aurait pu être mal pris par celui-ci. De plus, le rire n'était pas ou plutôt était très rarement accordé à elle. Angelo remarqua que ce n'était pas la première fois qu'il la voyait et suite à ce propos, elle chercha dans sa mémoire.

Un labyrinthe qu'elle-même avait du mal à trouver la sortie, tel était son esprit et ses souvenirs tortueux. Un jour, dans la bibliothèque, la poufsouffle venait de terminer un ouvrage sur l'histoire des grands sorciers d'Angleterre quand elle put entendre un bruit qui attisa sa curiosité. C'était un groupe de jeunes gens qui s'amusaient à envoyer dans les airs, des paroles peu invoquant comme la dernière rumeur qui circulait. Au loin, un visage et....Angelo ? Dans un coin de la bibliothèque. Elle avait continué son chemin et la vie défilait. Elle répondit à sa question au sujet des livres :

- J'aime les livres depuis mon enfance, c'était mon seul moyen de m'évader fictivement du monde dans lequel je vivais où les autres ne s'intéressaient pas à moi et de plus, je ne suis pas du genre très sociable. On va dire que la bibliothèque est le seul endroit, où je peux être dans le calme, le silence et seule afin de savourer les écrits qui sont dans ces milliers d'ouvrages.

Eléna eut un petit sourire avant de sentir comme un coup de vent mais léger contre elle. C'était le Serdaigle qui pour passer de l'autre côté, l'avait frôler on va dire. Être déjà en compagnie de quelqu'un et en plus un garçon était quelque chose de rare dans sa vie mais qu'en plus, elle restait avec lui, ça relevait de l'exceptionnel. Son regard bleu azur croisa le bleu saphir d'Angelo qui lui souriait. Sans trop comprendre et naturellement, elle se mit à sourire également ce qui d'ailleurs, commençait vraiment à gêner Eléna.

Le Serdaigle regardait les étagères et pendant ce temps, la poufsouffle put se faire une réflexion et reprendre un visage neutre, dépourvu de sentiment. Elle put apercevoir un certain mal aise de la part d'Angelo quand il posa son regard sur un livre qu'Eléna essaya de savoir qu'elle en était le titre. Mais une autre voix lui disait de ne pas s'en mêler, ce n'était point ses affaires. Le sourire contraint du Serdaigle fit tout de même réagir la jeune fille :

- Je ne souhaites pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais ton attitude me laisse dire que le livre que tu viens de voir, t'a laissé dans une pensée plutôt négative.

Elle s'approcha d'Angelo et prit le livre qu'il regardait des yeux quelque temps avant. Les détraqueurs, c'était le sujet de ce bouquin, une créature fort déplaisante qu'Eléna ne voulait pas rencontrer. Le sortilège du patronus était la seule défense qu'on avait et la Poufsouffle avait pu une fois l'utiliser et se rappela de la colombe qui en était sortit.

- Les détraqueurs.....créatures craint de tous et surtout à ne pas croiser dans sa vie. Peur, tristesse devienne grande en leur simple compagnie.

Puis sans contrôler, elle se retourna et une main poser sur le rebord de l'étagère, elle eut comme deux secondes d'absences avant de revenir au monde réel. Elle venait de voir en flash la prison d'Azkaban. Don de voir quand tu nous tiens. Si elle avait eu ce flash c'était surement que des choses pouvaient se passer mais ne voulant pas être un poids et laisser Angelo seul, elle se retourna et fit quelques pas en avant, signe qu'elle allait partir pour ne pas le déranger encore plus. Même si elle aimait sa solitude, cette rencontre lui avait permis de voir et apprécier quelqu'un qui semblait être un peu comme elle.

Eléna avait cessé de triturer sa mèche de cheveux. Elle l'avait de nouveau libérée de sa main et celle-ci reposait tout contre elle, sage. Sa mèche quand à elle, descendait à présent en cascade, à l'unisson des autres, sur ses épaules fines mais fièrement dressées. Elle ne semblait pas être quelqu'un d'effacé, d'ailleurs sa remarque sur les filles en était la preuve, la Poufsouffle était donc quelqu'un de taciturne mais qui avait une manière de penser acérée, peut-être plus que la plupart des gens. Elle observait en silence et son avis se forgeait de ses observations. Tout comme lui.

Elle répondit ensuite à sa question. Elle aimait les livres qui étaient à ses yeux comme une porte de sortie face à la réalité. Un moyen de mettre entre parenthèses les problèmes du quotidien et de se laisser aller à rêver. Angelo écarquilla les yeux : lui-même n'aurait pas donné une meilleure réponse si on lui avait posé la même question. Il pensait de la même manière, se représentait les livres de la même façon. C'en était presque effrayant mais ça lui faisait tellement plaisir qu'il ne songea même pas à se poser de questions. Dans sa réponse, elle lui expliquait qu'elle n'était pas non plus très sociable, ça leur faisait aussi un point commun. Décidément, tout semblait vouloir les rapprocher, même l'étroit couloir entre le mur et la rangée de livres.

Il remarqua son petit sourire et la trouva infiniment plus belle avec ce petit rayon de gaieté sur son visage de porcelaine. Mais craignant de devenir trop entreprenant si jamais il lui faisait remarquer, il se contenta de rester silencieux et de s'avancer dans le rayonnage. Tandis qu'il avait regardé le livre sur les Détraqueurs, elle avait reprit un visage calme et neutre. Il trouva cela dommage et il songea qu'il aurait aimé la voir sourire encore un peu mais il pouvait difficilement l'obliger à le faire. Alors il resta muet, tiquant sur le livre.

Cela du se voir sur son visage, malgré ses efforts car Eléna fit une remarque. Très simple, celle-ci eut pourtant l'effet d'une gifle : oui, ce livre et tout ce qui se rapprochait de près ou de loin des gardiens d'Azkaban lui laissait un goût amer dans la bouche et la rage au cœur. Contrairement, il avait perdu bien plus que ce que ses parents avaient jamais voulu révéler à l'équipe d'inspecteurs qui avait été envoyée suite à l'attaque des Détraqueurs dans son quartier. Sa voisine, sa seule amie, avait perdu le goût de vivre à cause d'une trop longue exposition à leur pouvoir et avait demandé à ses parents de déménager se sentant incapable de vivre plus longtemps dans le même quartier. C'était en pleurs qu'elle était partie ce soir-là et il ne l'avait pas retenue. Parce qu'il savait qu'ils avaient eut de la chance de ne pas être tués.

Plongé dans ses sombres souvenirs, il n'avait pas vu la demoiselle s'approcher. Elle se saisit du livre qu'il regardait un peu plus tôt et le fixa longuement. Puis elle énonça la définition. Même cette simple phrase ne suffirait jamais à décrire ce qu'ils étaient capables de faire. Ces choses étaient le mal. Tout simplement mais qui n'avait jamais eut affaire à la véritable souffrance ne pouvait pas comprendre. Ces créatures faisaient partie de celles qu'il fallait voir pour connaître. Malheureusement.

La demoiselle eut comme deux secondes d'absence mais ce fut assez pour qu'Angelo s'en rende compte. Il se demanda ce qu'elle pouvait bien avoir sans pour autant avoir de piste. Mais avant qu'il n'ai pu faire quoi que ce soit, Eléna fit quelques pas vers la sortie, signifiant par là qu'elle voulait mettre un terme à cette conversation. Se demandant ce qu'il avait fait de mal, il la suivit sans vraiment s'en rendre compte et quand elle stoppa, il posa sa main droit sur l'épaule de la jeune Poufsouffle. Inquiet et coupable, il murmura de sa belle voix :

« Je suis navré. Je n'aurais pas du me replonger dans mes mauvais souvenirs, j'ai du te mettre mal à l'aise. Si tu as envie de partir je ne te retiendrais pas mais j'aurais aimé qu'on se parle un peu plus... Au cas où... Nous reverrons-nous? »

Et nullement ennuyé par le fait que sa main était toujours posée sur l'épaule d'Eléna, il la fixa de son regard saphir, redevenu un peu plus du fait que le jeune homme était calmé, et resta à attendre une réponse qu'il espérait ouverte à plus de rencontres.

Sans trop comprendre ce qui lui prenait de partir ainsi, elle avait pressé le pas vers la sortie de la bibliothèque quand elle bifurqua légèrement pour prendre son sac en bandoulière. Pourquoi était-elle partit ? Dans sa tête, c'était plus pour ne pas être dérangeante mais pas que ça. Non, elle venait de parler avec une personne qu'elle ne connaissait qu'à peine et en vu de son caractère fort peu enfreint à la conversation, elle s'était demandée plusieurs fois ce qu'elle faisait en sa compagnie alors qu'elle s'était jurée de ne pas se lié ou rester trop longtemps avec une personne en qui elle ne connaissait que son nom, sa maison et le dessus de son esprit. Elle avait du mal à faire confiance aux autres et pour cela, il fallait lui en excuser. Ce caractère n'était pas venue par hasard.

Elle se rappelle en encore de ce jours ou lorsqu'elle jouait de la musique, il apparut, son père tout en maugréant contre elle sur sa fascination pour l'art musical alors qu'elle devrait se concentrer sur l'école et devenir quelqu'un, comme il disait. Pour lui, le piano ne donnait aucun avenir et il lui avait fait très bien comprendre. Son frère était le préféré de la famille : brillant, charmeur, intelligent...enfin toute la panoplie qui donnait une impression de rejet pour la jeune Eléna. Se renfermer sur elle-même était son seul moyen de résister et de ne pas subir les moqueries ou autres de la part des autres.

Le flash dans la bibliothèque lui avait provoqué une autre réaction de coupage dans une rencontre en raison que lors de ces moments, elle se sentait vulnérable et que si une personne apprenait qu'elle était doué dans la divination et bien, on allait encore plus se moquer d'elle. Être différent des autres est parfois dur à vivre mais on dit qu'avec le temps, ça s'améliore. Alors qu'elle prenait son sac, elle sentit une main sur son épaule. Personne encore n'avait osé un contacte avec elle puisque la Poufsouffle était du genre à ne pas tolérer trop ça à part avec ceux en qui elle avait confiance. Mais contrairement, à ce que l'on penserait, elle ne sursauta que légèrement en sentant la main sur son épaule et ne se dégageât point. Elle se retourna vers lui après qu'il dit que c'était de sa faute si elle avait eu cette soudaine réaction.

- Non, ce n'est pas ça mais.....on va dire que j'ai des moments d'absences en raison...enfin ce n'est pas toi, ça ne vient que de moi.

De nouvelles rencontres ? Avait-elle bien entendu ? Le Serdaigle voulait la revoir ou bien qu'elle reste plus longtemps pour parler. Elle ne s'attendait pas à ce genre de phrase. Cette journée était vraiment pas comme les autres et de nombreuses fois dans sa tête, elle se disait qu'elle était passé à côté du Serdaigle durant quelques années sans lui avoir parlé et qu'elle aurait peut-être du faire plus tôt. Elle en était encore surprise de voir que Angelo possédait le même sens de caractère qu'elle, qu'il avait la même passion du livre enfin....ça lui donnait la chair de poule quand même.

- Je ne suis pas contre que nous nous revoyons. Je dois dire que c'est la première fois que je reste avec une personne si longtemps.

Puis un groupe de fille entra dans la bibliothèque. Oh misère, des filles de sa maison qui était du genre un peu nunuche et qui conversait de choses inintéressante pour Eléna et encore plus, qu'elles voulaient relooker Eléna depuis sa deuxième année. Un vrai calvaire pour la jeune fille. Fanny ou plutôt Fifine, s'avança vers les deux protagonistes avec un sourire que n'aimait pas vraiment Eléna et elle faillit lâcher un soupir désespérée quand elle regarda Angelo avec des yeux envoutant et charmeur. Elle était de taille moyenne avec un chevelure brune clair et des yeux verts. Eléna eut une mine désolée pour Angelo qui à peine venait-il de semer des deuxièmes années allait revivre ce schéma avec une fille de sa maison ayant son âge.

Fifine salua les deux jeunes gens et sans prêter attention à sa collègue, elle se présenta à Angelo d'une manière très détaillée et sans trop comprendre, elle réussit à se retenir de ne pas rire de la situation puisque que ce n'était pas sa nature. Pendant ce temps là, elle fouilla dans son sac en bandoulière et trouva quelques partitions qu'elle irait jouer ensuite dans la salle sur demande, haut lieu de solitude et surtout avec un piano digne des plus grands. Elle revint au monde réel et se demandait encore ce qu'elle faisait à la même position. Franchement, ça n'allait pas aujourd'hui et le Serdaigle la troublait en plus. Par la suite, ça va être cour, piano, manger et dormir pour remettre tout en ordre.

[ J'ai ajouté Fifine, si tu est ok autrement je l'enlève ]

Il sentit la jeune fille frisonner légèrement à son contact et se dit qu'il avait vraiment été trop entreprenant. Comment pouvait-il déjà penser à la toucher alors qu'il la connaissait à peine? C'était vraiment très peu élégant de sa part mais son bras avait agit de son propre chef, sans concertation avec son cerveau et sa bonne éducation. Tant pis. Maintenant qu'elle y était, sur l'épaule frêle de la demoiselle, autant qu'elle y reste encore un peu. Cependant, il fut bien obligé de l'enlever quand elle se tourna vers lui dans un geste fluide.

Elle lui répondit que rien n'était de sa faute, qu'il n'avait rien à se faire pardonner et que c'était du à cette absence qu'elle avait eut un peu plus tôt. En y réfléchissant, il se dit que ce regard vague et la respiration qui se coupe pendant l'espace d'un instant... Il ne se souvenait plus très bien mais avait l'impression d'avoir déjà vu ou lu ces symptômes quelque part... En tout cas, ce n'était pas une simple absence comme tout le monde en fait. Il y avait quelque chose d'autre. Il se renseignerait auprès de Madame Pomfresh, l'infirmière.

Plongé dans ses pensées, il ne revint à la réalité que quand la demoiselle lui répondit qu'elle accepterait avec bonne volonté de le revoir. Ce fut un tel choc pour lui qu'il écarquilla quelque peu les yeux, plongeant de nouveau son regard saphir dans celui azur d'Eléna. Elle serait alors peut-être... Sa seconde amie? La première à Poudlard depuis son arrivée voilà déjà six ans. Alors, une fois certain qu'il n'avait pas rêvé les mots de la demoiselle, il sentit ses épaules s'affaisser, et il baissa la tête dans une attitude de décontraction totale. Un sourire apparu sur ses lèvres et son visage s'éclaira. Il était vraiment heureux. Même si les autres fois ne seraient peut-être pas aussi riches, ni aussi incongrus, il avait tout du même bon espoir de se faire de la Serdaigle une amie.

Il écouta la fin de la réponse de la demoiselle résonner en lui en écho. Elle non plus n'avait pas souvent l'occasion de rester avec les gens. Ils semblaient avoir tous deux une nette tendance à repousser les autres avec leur regard sombres et leur attitude hostile à toute communication. Angelo ne le faisait même pas exprès, disons qu'il n'avait jamais vraiment fait d'efforts pour changer cet état de fait. Il se demanda s'il en était de même pour la jeune fille ou si elle avait une raison de rester éloigner des autres comme ça. Peut-être le saurait-il un jour. Et puis, à quoi cela lui servirait-il de le savoir? Il devenait bizarre, à se poser autant de questions comme ça... Il se fustigea intérieurement et releva la tête, son visage de nouveau redevenu paisible.

Mais à ce moment là un groupe de filles entra en gloussant dans la bibliothèque. Le jeune homme eut d'abords la désagréable impression de revoir les secondes années d'un peu plus tôt. Mais il du vite se rendre à l'évidence : Poudlard comptait plus d'un seul groupe d'écervelées. Et d'après le regard assombri d'Eléna, elles semblaient venir tout droit de sa maison. Et ça ne lui faisait pas plaisir. Mais il n'eut pas vraiment le temps d'épiloguer là-dessus car l'une d'entre elles s'avança vers lui d'une démarche charmeuse et se présenta, avec dans les yeux une lueur envouteuse et sur les lèvres un sourire qui ne disait rien de bon pour lui.

Fanny était de taille moyenne, ni trop petite, ni trop grande, avec des formes où il fallait et une poitrine fière et haute. Dans son dos légèrement cambré tombait une longue chevelure brun clair et ses yeux verts avaient l'éclat de l'émeraude sans être totalement naturels. En clair, c'était une beauté classique de cette époque là, voluptueuse, charmeuse et pas naturelle. Heureusement pour lui, Angelo préférait plutôt les beautés qui ne se voyaient pas au premier coup d'œil, celles qui apportaient toujours de nouvelles surprises, de nouveaux détails, pour qui les contemple sans arrêt. Eléna avait ce genre de beauté. Pas Fanny.

Celle-ci commença à lui parler encore et encore et le jeune homme soupira discrètement. Mais il sentait monter en lui de la colère. Il était bien avec la Serdaigle à la longue chevelure d'ébène et voilà que cette pie venait lui jacasser dans les oreilles. Au fur et à mesure qu'elle parlait, le regard clair du Poufsouffle s'obscurcit. Du bleu d'été, il passa par l'azur pour finir bleu nuit. Tout le monde parmi le groupe derrière Fanny avait remarqué ce changement, même sûrement Eléna, mais la demoiselle aux yeux verts et au sourire faux se concentrait sur elle et continuait de discourir. Le jeune s'approcha alors d'elle et posa son index droit sur sa bouche. Ensuite, parmi le nouveau silence qui s'était installé, il prit la parole d'une voix froide et impérieuse, cette voix qu'on entendait peu chez Angelo mais qui rendait fiers ses parents. Il se contenta d'une injonction claire pour faire taire Fanny :

« C'est une bibliothèque. En général dans ce genre de lieu, on se tait. Compris mademoiselle Fanny? Maintenant, si vous le permettez, je vais me passer de votre compagnie pour disons... Les dix prochains siècles. Au revoir. »

Il se redressa et passa son bras sous celui d'Eléna et l'entraina hors de la bibliothèque, se fichant pas mal des reproches que pouvait lui faire la Cours de Fanny. Il constata simplement avec satisfaction, que la pie elle-même, était trop choquée pour réagir. Mettant donc cet incident sur la liste des choses réglées, il se tourna vers la Serdaigle et s'arrêta au détour d'un couloir. Il la libéra de son étreinte sur son bras et demanda avec un geste en direction des partitions :

« Je t'accompagne? »

[Bon voilà, fin du post à la bibliothèque pour moi. Si tu as envie qu'on continue quelque part, dis-le moi !]

[ Donc j'ai fais la suite dans les couloirs...https://les-maraudeurs-et-co.forumsactifs.com/les-couloirs-f189/apres-la-scene-des-groupiessuite-de-la-bibliothequeangelo-t348.htm#9610 ]

» Errer s'occuper pour ne pas penser [Angelo]