Un carambolage chez les Griffons [PV lily]

Habituellement Mia restait dans les cachots ayant, de son vivant, été à Serpentard, mais ce n'est pas pour autant qu'elle y restait tout le temps. Aujourd'hui et comme tous les autres jours en fait, elle s'ennuyait et avait décidé d'aller voir un premier année pour l'effrayer un bon coup. En plus, avec un peu de chance elle pourrait tomber sur un Sang-De-Bourbe ce qui rendra la chose encore plus jouissif pour la fantôme. Qu'est ce qu'il y a ? Vous pensez qu'il ne faut pas dénigrer les Moldus ainsi ? Ils l'ont bien faite brûler à elle ! Sur ces pensées qui la rendirent furieuse, elle se cacha derrière un mur de manière à pouvoir surprendre le malheureu.

Quelques minutes plus tard, un petit Bouffondor sortit enfin de sa salle commune. Sans faire le moindre bruit -ce qui était assez normal pour un fantôme- elle le suivit, juste derrière lui. Au bou d'un moment, elle s'approcha doucement de son oreille et hurla de toutes ses forces. Le jeune garçons fit un bon de cinq mètre en se tenant son oreille. Il commença à hurler des " Non mais ça va pas la tête ? " ou des " T'es complètement barge tu m'a fais peur ! "

" Ne t'inquiète pas, c'était bien mon but. Mais dis moi pour information, es-tu un Sang de Bourbe ? "

La question n'avait rien à voir avec la discussion, mais elle devait savoir. Le gamin vira au rouge et balbuta quelque chose ressemblant vaguement à...

" Ca..Ca te regarde pas et si...si j'en suis un...Ca te fais quoi sale vipère ? "

Vu sa réaction, Mia s'autorisa un sourire satisfait. Il en était un ! Un sourire carnassier ayant maintenant prit place sur son visage, l'ex-Serpentard s'approcha doucement du Gryffon.

" Tu sais, il ne faut pas insulter un fantôme, il pourrait te maudir jusqu'à la fin de tes jours...

-Tu...Tu mens ! Tu ne peux pas faire ça ! On me l'a dit...

-Tu veux parier ? "

Il prit ses jambes à son coup sans demander son reste. Mia éclata d'un rire mauvais. Ca faisait du bien de se défouler un bon coup. Mais parler d'elle en tant que fantôme ne lui avait pas vraiment plut. Qu'est ce qui lui était passé par la tête pour parler de ça d'elle même ! Elle était vraiment bête des fois. C'est sur ses regrets qu'elle prévu de se tapir dans un des murs des cachots pour y rester quelques heures, jours ou semaines selon comment ellle irait.

Alors qu'elle venu juste d'entamer son chemin vers les cachots, une sensation désagréable la parcourit entièrement. Elle se retourna brusquement, encore plus énervée maintenant, se rendant compte que quelqu'un s'était amusé à lui passer au travers.

" Qui s'amuse à me passer au travers du corp que je lui arrache ses jolis yeux ! siffla t-elle. "

Bon c'était bien sûr une façon de parler, elle aurait du mal à blesser physiquement une personne étant donné qu'elle ne pouvait les toucher sans passer au travers, mais c'était pour la forme vous dis- je.

C'est en soupirant que je regagnai la Tour de Gryffondor. La journée avait été rude, comme d'habitude. Les rondes finissaient généralement de l'achever, après un intense journée à prendre des notes aussi bien en cours qu'à la Bibliothèque. De quoi vous endormir dès que votre tête frôle l'oreiller.

J'avouais avoir du mal à suivre la cadence ces temps ci. Je ne savais ce que je devais abandonner. Passer moins de temps à la bibliothèque, forcer Potter à me laisser tranquille ou... abandonner mon poste de préfète. Je soupirait - une nouveauté. Je m'imaginais mal annonçant cette dernière nouvelle à Mc Gonagall. Par contre, je n'avais qu'une trop bonne idée de la tête qu'elle ferait. Yeux exorbités, bouche entrouverte. La surprise. Puis elle changerait d'expression et elle serait déçue. Comment est-ce que je pourrais le lui dire ? J'en était incapable.

Alors je continuerais, je tiendrais. Et puis, ce n'était pas comme si j'étais torturée à mort. Il y avait pire... Mieux valait que j'arrête d'y penser. Je n'avez qu'une seule envie à cet instant là : chercher du réconfort dans les bras si doux de Morphée.

C'est alors que j'entendis un cri. Un cri d'effroi qu'on ne pousse que quand la peur atteint ses sommets. La voix venait de la Tour des Gryffondor.

Je me mit à accélérer. Puis, au fur et à mesure, je me retrouvai à courir comme une folle dans les couloirs sombres, seulement éclairés par la lumière vacillante des torche accrochés au mur. Au détour d'un couloir, une chose noire me rentra dedans.

- Andy ?

Le première année avait été propulsé sous le choc et me regardait, assis sur son royal fessier, le souffle court, les yeux exorbités. Il possédait une tignasse du même roux auburn que la mienne, désordonnée à la "Potter" en ce moment. Je l'avais reconnu facilement ; je l'avais déjà maintes fois aidé pour ses devoirs personnels. Le garçon baissa les yeux, reprenant son souffle. Au bout d'une minute, il se releva lentement, me fuyant du regard.

-Andy, c'est toi qui as crié ?

Le petit releva vivement la tête s'ouvrit, pour nier sûrement mais aucun son ne sortit de sa bouche.

-Il n'y a pas de honte à cela, tu sais ? lui dis-je gentiment. Dis moi ce qui t'as effrayé.

- Et bien... commença t-il d'une voix hésitante.

Je le coupait d'un vif geste de la main. J'avais reconnus la forme fantomatique à l'autre bout du couloir. Les cas d'agression d'élèves étaient rares dans l'école mais depuis quelques temps, les premières années de Gryffondor craignaient de rentrer ou du sortir du dortoir seul. Je soupirai une nouvelle fois avant de me retourner vers Andy.

-J'ai compris. Mais il va bien falloir qu'on rentre au dortoir. Alors tu te tiens près de moi, tu prends ton courage à deux mains et quand je te dis de filer au dortoir, tu le fais sans poser de question. Compris ?

Il hocha la tête, l'air reconnaissant.

Le Fantôme était distrait, plus que je ne l'aurais pensé. Quand j'arrivais à sa hauteur, je lui passais à travers sans hésiter. L'impression était un peu désagréable, mais il le fallait. Quelle humiliation pour un mort qu'on le lui rappelle ! Dès que nous fûmes de l'autre côté du fantôme, je poussai doucement Andy en direction du dortoir. Comme je le lui avais demandé, il partit en courant, sans un mot. Mais il ne put s'empêcher un murmure de remerciement.

-Ecoute moi bien, toi ! Morte ou pas, tu n'as aucun droit d'effrayer mes premières années. Je te jure que si tu recommences... Mc Gonagall sera friande de se genre d'histoire. Tu devrais avoir honte de t'en prendre à plus faible que toi !

Je repris mon souffle. Il était idiot de penser que mes mots et ma véhémence suffise à la raisonner. Mais que pouvais-je faire d'autre ?

- Ho et au fait ! Si tu veux m'arracher mes yeux... Je t'en prie, courant d'air.

La belle insulte, accompagné d'un sourire provocant. Elle allait être furax... !

Reprenant les paroles de la 'gentille et parfaite' petite préfète dans sa tête, Mia ricana méchamment. Ses premiers années ? bah, ils étaient à tout le monde ! Elle elle s'amusait peut être en lisant des livre, la fantôme préférait effrayant les plus petits, quel mal y avait-il à ça ? Et puis même s'ils étaient plus faible, comme le disait la Gryffondor, elle n'allait pas rechigner à se défouler sur eux, surtout que sur les plus grands se serait justement moins drôle...
Seulement, avant même qu'elle n'ait pu répliquer quelque chose, Lily Evans, car c'était bien elle et Mia la connaissait, reprit la parole. Sa phrase fit monter la colère en elle. Courant d'air ? Courant d'air ? Non mais elle se prenait pour qui cette ville plus écervelée qu'un veracrasse desséché ? Elle n'allait pas bien, il fallait l'interner à Saint Mangouste d'urgence ! Si un regard pouvait tuer, Evans serait morte des dizaines de fois dans d'atroces souffrance et ce, en seulement quelques minutes.

" Ecoute moi bien Pitiponk arriéré, ne crois pas que je vais t'écouter bien sagement comme le font tous ces petits Gryffondors bon qu'à se cacher dans les jupes de leur mère. Si je viens 'embêter' tes premiers années, c'est peut être que j'ai une raison qui, pour moi, est valable. Alors Madame la bienfaitrice, défenseur de la veuve et de l'orphelin, veuillez m'accorder le droit de ne pas vous écouter. Avec un rictus, elle rajouta plus calmement que précédemment. De toute façon, je perdrais tout estime que j'ai de moi si je me mettais à écouter les Sang-De-Bourbe... "

Elle n'allait pas se laisser insulter sans rien faire non plus. En plus tout ce qu'elle avait dit était vrai, même quand elle disait avoir une bonne raison de faire ce qu'elle faisait. Elle s'ennuyait. C'est bien comme raison non ? Et puis pour les Sang-De-Bourbe, elle avait une autre raison. Celle qui concernait le pourquoi de sa mort. Elle sortit ces pensées de sa tête, n'étant pas masochiste. Ben oui, elle n'allait pas se venter auprès de tout le monde qu'on l'avait brûlé vif ! Ces réflexions qui, malgré Mia, se faisaient de plus en plus présentes la rendirent encore plus en colère si c'était possible.

Mais bon, puisque Evans s'était si gentiment portée volontaire, peut être que la fantôme pourrait se défouler sur elle. La Gryffondor n'ayant pas entendu ses pensée ne put dire quoique ce soit. *Qui ne dit mot consente.* pensa-t-elle machiavéliquement.

Je frémis sous l'insulte. J'avais beau se faire appeler "Sang de Bourbe" par un grand nombre de Serpentard, je ressentais toujours cette formidable énergie qu'était la rage envahir mon corps et enflammer mes membres. Le problème avec un fantôme, c'est qu'on ne peut le frapper. J'aurais tellement aimé se défouler un grand coup...Mais bon, dans un sens, les mots aussi sont des armes...

Elle s'était informée. A moins qu'elle ne l'ait appris par hasard. Et si la fantôme connaissait mes origines, il y avait assez de ragots dans l'école pour que moi aussi, je sache des choses sur elle.

J'aurais adoré pouvoir lui cracehr à la figure ce que je pensais réellement, mais mes pauvres camarades de première année en aurait souffert... Je feignait alors la compréhension et l'innocence.

-Tu as parfaitement raison. Je n'ai aucune autorité sur toi et je sais bien que je n'en aurais jamais. Je voulais juste voir si les autres avaient raison. On m'a raconté beaucoup de chose sur toi... Sur ce que tes petites habitudes... Sur ce que tu déteste...Sur ton passé...

Je savais que j'avais touché une corde sensible, sa réaction promettait donc d'être violente. Un sentiment de culpabilité m'envahit vaguement. Je savais que c'était mal de recourir à ce genre d'argument et de blesser les autres intentionnellement. Sentiment qui disparu en un rien de temps quand je repensais à ce qu'elle faisait de ses journées.

-Tu as subit des trucs horribles dans le passé, j'y consens. Mais les né moldus de Gryffondors ne sont pas ceux qui t'ont tuer. Il s'agit d'autres personne. D'enfants, bon dieu ! Tu ne peux pas ! Il ne sont pas coupable. Et puis...

J'éclatais d'un rire sans humour.

-J'allait te parler de ton honneur et de tes valeurs morales mais je viens de me souvenir que les Serpentards n'en n'ont pas. Encore moins les Courant d'air...

Se défouler était agréable mais n'arrangeait pas la situation.

-On est d'accord. Le professeur Mc Gonagall et le professeur Dumbledore apprendront l'histoire. Et si ce qu'il te réserverons ne te suffit pas, le Baron sanglant s'occupera de toi. Il ne m'apprécie pas beaucoup mais se pliera facilement à la demande du professeur Slughorn.

Sur ton passé... Cette phrase résonnait dans l'esprit du fantôme comme si de nombreux lutins s'étaient glissés dans sa tête et répétaient cette phrase à tue tête dans le seul but de la faire devenir complètement folle. Elle serait devenue encore plus pâle que ce qu'elle était si elle n'avait pas été un fantôme. La colère et la haine contre la Gryffondor monta d'un cran, non loin d'exploser complètement.

" Il non rien fait ? C'est ce que tu me dis ? Peut être bien, mais quand il m'est arrivé... Ce qui fait que je suis encore ici, je n'avais rien fait non plus, et eux ne se sont pas limités à un petit 'bouh'. Si tu me connais aussi bien que ça, tu dois le savoir, alors ne viens pas me faire la morale. Je me demande vraiment comment tu réagirai toi, si tu avais vécu la même chose que moi. "

Elle eut soudainement une envie pressante de se taper la tête contre le mur mais se retint. Mia avait eut sa dose de parlote sur son passé pour aujourd'hui. Tout ce qu'elle voulait, c'était aller dans un endroit des cachots, là où personne ne vient jamais, et y rester pendant trois longs mois. Trop à ses pensées, la fantôme ne fit pas attention à la phrase concernant ses valeures morales et bla bla bla, ça ne l'intéressait nullement de toute façon. Mais le mot 'Courant d'air' la ramena à la réalité et elle se reconcentra sur la Sang de Bourbe qui se croyait tout permis. Pourtant Mia était ici depuis plus longtemps que cette Miss-Je-Sais-Tout, alors c'était à elle d'être écouté non ? Mais apparemment Miss-parfaite-Préfète se croyait au dessus de cela...

Quand cette dernière nomma McGonagall et Dumbledore, elle ne sourcilla même pas. Qu'est ce que ces vieux croutons pouvaient bien lui faire ? Môsieur le directeur était bien trop gentil pour blâmer Mia, et McGonagall ne pourrait plus ou moins rien faire sans l'accord du shooté au glucose. Néanmoins... C'était une autre histoire pour le Baron Sanglant. Mais avec un peu de chance, si elle disait qu'elle essayait juste d'aider la nôble maison des Serpentards contre ces bouffons qui se prenaient pour des Gryffons, elle aurait une chance de bien s'en sortir. Ou bien elle pourrait mettre la main sur Peeves pour qu'il se prenne tout à sa place. C'était possible aussi. Mais de toute façon pour l'instant elle avait autre chose à penser.

" Tu sais, mÂdame la préfète que si tu fais entrer les deux vieux dans notre petit jeu, ça risque de m'énerver bien plus que ça. Et je pourrai avoir encore plus envie de me défouler sur tes malheureux petits premiers années. Et vois-tu...Peeves et on pourrait, pour certains cas, s'entendre comme de parfaits amis. Pour faire des crasses à la Maraudeurs par exemple. Et avoue qu'il serait dommage que tout cela tombe sur ta pauvre et misérable personne. "

Mia ricana légèrement. Se servir de Peeves pour se faire punir à sa place, mais aussi la venger à sa place n'était pas une mauvaise idée.
Elle prit un air digne des plus grands dramas, une main sur le coeur, l'autre sur le front et les yeux en l'air et dit, essuyant au passage un fausse larme.

" J'espère que si cela t'arrives, tu ne viendras pas m'acuser de te mener la vie dur. Je suis aussi innocente qu'une licorne à son premier jour, et je n'auserai point faire du mal à une jeune femme, bien qu'elle soit née de parents ne possédant pas de pouvoirs magique, autrement dit...Elle croisa les bras et son visage du tout au tout pour aborder un horrible rictus. Une Sang de Bourbe... Elle cracha plus qu'elle ne prononça ces mots.

[Désolée du retard, en plus j'ai aucune excuse. J'ai essayé de faire un peu plus long pour me faire pardonné mais bon... C'est pas terrible terrible... Encore désolée...]